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                               Les  Saints  Noms  au  service  de la  santé  
Patrick Bernard
    par  Patrick  Bernard , auteur  compositeur
    site   internet  : www.patrickbernard.com



Même le rythme des vagues de la mer et le chant des oiseaux ont des qualités mantriques, toutefois le chant des Noms qui désignent l’Absolu entretient un lien non seulement avec l’âme, mais aussi avec tout le corps humain.  Dans toutes les civilisations, les anciens thérapeutes ont attribués au chant de ces Saints Noms des pouvoirs guérisseurs. Pourquoi croyez-vous qu’aujourd’hui, selon des sondages américains, plus de 80 p. 100 des gens sont persuadés que les Noms Sacrés qui définissent Dieu possèdent des vertus thérapeutiques? Parce que « ça » marche, tout simplement. Les énergies sonores des Noms Divins affectent positivement et progressivement notre esprit. Les médecins et les scientifiques sont eux-mêmes obligés de suivre le courant et sont de plus en plus nombreux à reconnaître que l’esprit exerce une forte influence sur l’organisme.
De nos jours, l’épidémiologie de la spiritualité analyse l’impact des ascèses spirituelles sur le mieux-être, et la psychoneuroimmunologie (un mot qui ne s’invente pas…) observe l’interdépendance entre les pensées et la biologie.  Ainsi on a pu déterminer que les personnes qui s’offrent le temps de prier et de contacter leur Dieu intérieur ont une tension artérielle moins élevée que celles qui ignorent complètement leur partie divine. Les mantra-yogis du Véda, les saints et les saintes de la tradition judéo-chrétienne, les chanteurs soufis de l’islam, et tous ceux et celles qui pratiquent quotidiennement le chant des Saints Noms, savent bien sûr tout cela depuis des milliers d’années. Il est rafraichissant de redécouvrir ces réalités avec les outils du monde actuel. Ainsi, il n’est pas rare de lire dans les revues médicales que la prière ou la méditation auraient des effets bénéfiques sur la santé émotionnelle et la condition physique des grands malades.

      L’effet placebo.
Om

Il est évident que certains de nos soi-disant « experts », sceptiques à souhait, cultivent le doute puisqu’ils ont investi toutes leurs recherches dans une direction diamétralement opposée. « Pour les croyants, disent-ils, l’effet bénéfique du chant des Saints Noms provient de Dieu, pour les scientifiques, il s’agit d’un effet placebo ». Mais tout le monde ignore ce qu’est en réalité ce fameux « effet placebo », comme on ignore ce qu’est vraiment l’instinct ou le simple phénomène de l’inspiration. De plus, lorsque des sceptiques emploient le mot Dieu, je me demande toujours quel est leur entendement ou leur idée du divin et je crains un manque d’information ou de transparence quelque part. On met des mots sur des phénomènes naturels et, les ayant nommés, on pense souvent les avoir compris, mais il n’en ai rien. En outre, le chant des Noms Sacrés n’est pas une question de croyance, mais d’expérience. En d’autres mots, la preuve est dans le gâteau. Si nous n’y goûtons pas, nous ne pourrons jamais savoir s’il est bon ou pas. Il suffit d’expérimenter l’écoute des Sons Divins avec un esprit suffisamment ouvert pour en ressentir immédiatement les effets. La prière n’a-t-elle pas été de tous temps le premier médicament utilisé par l’être humain?

 Les  effets   physiologiques.

Quoi qu’
il en soit, la source du  phénomène des Saints Noms n’est pas dans une culture particulière. Ainsi, que l’on chante ou écoute les noms du Christ ou les noms de Krishna, les noms d’Adonaï, de Bouddha ou ceux d’Allah, les résultats thérapeutiques seront forcément les mêmes. Dieu se révèle à nous de la manière dont nous le concevons, que ce soit sous un aspect masculin, féminin ou sous un autre de ses multiples aspects, personnel ou impersonnel. La puissance surnaturelle du Son de l’Infini ne réside ni dans la forme, ni dans le culte, ni dans la religiosité. C’est un pouvoir qui transcende l’instrumentalisation et l’institutionnalisation du divin. La guérison des émotions troublées de l’âme humaine est un privilège spontané de l’individu quelle que soit sa tradition. Le « royaume des Cieux est en nous », dit Joshua Ben Joseph (Jésus). Le Saint Nom nous fait réaliser que la divinité n’est pas extérieure à nous, qu’elle réside en nous et que nous participons d’elle, qu’elle que soit notre nationalité, notre âge ou notre position sociale. Que l’on boive de l’eau potable au Québec, en France ou au Japon, nous en serons abreuvés. Il en est de même pour la vibration sonore spirituelle qui  n’appartient à aucune religion en particulier et n’a pas d’intérêt de paroisse.  Dit-on que le soleil est allemand quand il éclaire l’Allemagne? Chinois quand il éclaire la Chine? De la même manière, le Saint Nom de Dieu n’est ni hindou, ni égyptien, ni catholique.
Depuis plus de 30 années de pratique, j’ai l’opportunité d’observer sur moi-même et sur mes auditeurs différents effets communs à tous et à toutes, indépendamment des divers pays dans lesquels je donne mes « Concerts de Saints Noms ». L’effet le plus évident est une réduction quasi immédiate de l’anxiété. Cette réduction est toujours suivie de deux effets physiologiques extrêmement avantageux sur le plan de la santé et du mieux-être: une profonde détente du rythme cardiaque et de la respiration. Un effet particulièrement profitable est l’abaissement de la pression sanguine. Pour obtenir ces résultats, je chante les Saints Noms sur des compositions musicales qui suivent un rythme de plus ou moins 55 hertz (le nombre de cycle par seconde auquel une onde sonore vibre), et je règle mon système de son à une faible hauteur de décibels (si le son est trop fort, l’effet est inverse). Par ailleurs, les expérimentations en laboratoire faites à partir de mon style musical montrent souvent une diminution des hormones du stress et une augmentation des opiacés naturels, comme les endorphines (les painkillers naturels de nos cerveaux). En deux mots : « Ça fait du bien et on se sent mieux… »

Les  effets  sur  l’âme humaine.

D’après l’ancienne science des mantras, le Saint Nom n’est pas une invention humaine. C’est une percée des réalités multidimensionnelles  qui nous entourent et que les scientistes n’ont pas encore découvertes. Révélation divine, le Saints Noms résonnent dans la psyché et transforment la conscience.
Sous l’impact de ces ondes sonores transcendantes,
le cœur de l’homme se transforme littéralement. Si le cœur est fermé, il aura tendance à s’adoucir, à se dilater. L’individu devient alors moins dur, moins rigide, il résiste moins aux circonstances et donc souffre moins. Les énergies subtiles de la mémoire et de la conscience se remettent graduellement à circuler, comme libérées du dogme et de la prison des conditionnements sociaux et culturels. La sensation de « renaître » est souveraine. Et effectivement, tout se passe comme si l’individu renaissait en esprit et expérimentait la joie sublime de faire la paix à l’intérieur de lui-même. L’écoute et le chant des Saints Noms déclenchent toute la gamme des bienfaits qui sont habituellement attribués à la prière et à la méditation. L’âme humaine réalise qu’elle n’est pas différente de Dieu en qualités. À partir de cette initiation mystique naturelle, le mot « Dieu » dépasse tout ce qu’on a pu imaginer et transcende tout ce que les endoctrinements des cercles religieux ont pu nous faire croire. La guérison de la conscience est immanente. Ce n’est pas une imposition artificielle sur le mental comme peuvent le penser quelquefois les psychologues. Il s’agit au contraire des retrouvailles de l’être avec sa vérité constitutionnelle dans l’espace, une sorte de réconciliation avec sa véritable identité, sa propre fibre, sa propre individualité qui survit à la dissolution de la matière. On retrouve son éternelle chanson de vie et tout va mieux à l’intérieur. En résonnance, la vie en général s’améliore de beaucoup. On trouve la cause de cette amélioration dans le fait que le Saint Nom n’est pas différent de l’Absolu et que l’âme elle-même est un échantillon de ce même Absolu. En entrant en vibration harmonique avec son essence réelle, l’âme retrouve son pouvoir divin illimité. Par suite, le bonheur et l’immortalité de son esprit font partie de sa vie. Pour elle, l’eau se met à se changer en vin et elle parvient à marcher sur les flots de l’illusion. Un pont sur l’infini est créé.


                  om mani padme hum


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